Étude de l’amélioration de la production d’hydrogène par le procédé d’électrolyse de l’eau alcaline : simulation avec mécanique des fluides numérique et optimisation génétique
Auteur / Autrice : | Damien Le Bideau |
Direction : | Philippe Mandin, Mohamed Benbouzid |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur |
Date : | Soutenance le 29/01/2021 |
Etablissement(s) : | Lorient |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences de l'ingénierie et des systèmes (Nantes Université) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche Dupuy de Lôme - Institut de Recherche Dupuy de Lôme / IRDL |
Jury : | Président / Présidente : François Lapicque |
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Roustan, Virginie Boy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jonathan Deseure, Pierre Millet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’hydrogène est vu comme un moyen de stockage de l’énergie électrique renouvelable et un carburant propre prometteur. Cependant, 95% de l’hydrogène est produit en utilisant des hydrocarbures fossiles. Pour obtenir un hydrogène décarboné, il sera nécessaire de le produire par électrolyse de l’eau, seul procédé actuel à pouvoir le produire en quantité industrielle. L’électrolyse de l’eau est un procédé diphasique énergivore dont environ 10% du coût énergétique réside dans une perte ohmique amplifiée par la présence de gaz (hydrogène et oxygène). Il est possible de réduire ces pertes ohmiques en réduisant la distance inter- électrode. Cependant, du fait de la présence des bulles, il existe une distance optimale inter- électrodes qui dépend des conditions d’opérations (pression, température, fraction massique d’électrolyte, etc.). Afin de réduire le coût opérationnel de l’hydrogène et ainsi permettre son développement sociétal, le procédé a été modélisé numériquement en utilisant la méthode des volumes finis. Les calculs de mécanique des fluides numériques menés aboutissent à une corrélation liant le taux de gaz avec les paramètres d’entrée du procédé rendus adimensionnels. Cette corrélation a ensuite été intégrée dans un algorithme génétique, développé et optimisé. Le but concret de ce travail est de trouver un compromis entre la rentabilité de l’investissement financier (CAPEX) et la performance opérationnelle financière (OPEX). Le design préconisé est une hauteur de 5cm avec une distance inter-électrode entre 400 et 800 µm pour des densités de courant entre 1000 et 4000 A m-2.