Thèse soutenue

Conception, synthèse et formulation de nucléolipides originaux pour le ciblage de neurones d'intérêt dans le cadre de la maladie de Parkinson.

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Auteur / Autrice : Anthony Cunha
Direction : Laurent LatxagueBenjamin Dehay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie Organique
Date : Soutenance le 03/12/2021
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences chimiques (Talence, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : CHEMBIOPHARM: Molecular and supramolecular chemistry of nucleic acid for health
Laboratoire : Acides Nucléiques : Régulations Naturelle et Artificielle
Jury : Président / Présidente : Philippe Barthélémy
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Latxague, Benjamin Dehay, Philippe Barthélémy, Audrey Esclatine, Suzanne Peyrottes, Philippe Lienard
Rapporteurs / Rapporteuses : Audrey Esclatine, Suzanne Peyrottes

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse a porté sur le développement de nouveaux vecteurs thérapeutiques pour le traitement de la maladie de Parkinson. La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui se caractérise notamment par la présence d’inclusions protéiques intracytoplasmiques appelées « corps de Lewy ». L'une des causes de la formation de ces « corps de Lewy », principalement composés d’α-synucléine, serait l’atteinte du système autophagie-lysosome, nécessaire à la dégradation des composants cellulaires. Le rétablissement des fonctions de l’autophagie constitue donc une cible thérapeutique intéressante pour lutter contre la maladie de Parkinson. Une approche interdisciplinaire a permis de travailler sur les diverses étapes de la recherche à visée thérapeutique, de la synthèse chimique de substances actives à leur nano-formulation, puis à l’évaluation biologique de ces nanovecteurs. Premièrement, les propriétés biologiques de restauration du pH lysosomal des nanoparticules de poly(acide lactique-co-glycolique) (PLGA) ont été étudiées. Cette première partie a permis de conclure que ces nanoparticules possédaient une activité neuroprotectrice, tout en améliorant la synucléinopathie et un rétablissement de la fonction lysosomale chez un modèle murin de la maladie de Parkinson. Deuxièmement, l’effet thérapeutique d’une substance active reconnue comme neuroprotectrice, le tréhalose, a été évalué in-vitro sur une lignée cellulaire (BE (2)-M17), notamment pour sa capacité d’activation de l’autophagie. Des dérivés nucléolipide-tréhalose (appelés GlycoNucléoLipides ou GNL) ont donc été développés et synthétisés avant leur encapsulation à l’intérieur de nanoparticules de PLGA. Ces GNL ont également montré leur capacité d’auto-assemblage pour former des nanoparticules solides lipidiques (appelées SLN) capables, comme leurs analogues de PLGA, de traverser les membranes cellulaires et d’induire une activation de l’autophagie.