Évaluation et rééducation des troubles de l'écriture : vers la sonification musicale de la dysgraphie dans la maladie de Parkinson
Auteur / Autrice : | Lauriane Véron-Delor |
Direction : | Serge Pinto, Jérémy Danna |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 03/12/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Parole et langage (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône ; 1976-...) - Laboratoire de Neurosciences Cognitives (Marseille ; 2012-2024) |
Jury : | Président / Présidente : Marianne Jover |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Damier, Mélanie Jucla | |
Rapporteur / Rapporteuse : Agnès Roby-Brami, Simone Dalla Bella |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En raison de son haut niveau d’automaticité, l’écriture manuscrite apparaît particulièrement vulnérable à la maladie de Parkinson (MP). La dysgraphie dans la MP se manifeste par une diminution importante de la taille, de la vitesse et de la fluidité du mouvement. Construit autour de quatre études, ce projet de thèse a eu pour objectifs de caractériser la dysgraphie dans la MP aux niveaux comportemental et cérébral, et d’évaluer les effets de la musique de fond et de la sonification musicale dans la rééducation des troubles de l’écriture. Nous avons montré que l’analyse de la fluidité lors de la réalisation d’une petite spirale permet de mesurer précisément les effets de la MP et du traitement médicamenteux. Aussi, la vitesse de signature s’est avérée intéressante pour discriminer les participants des patients sous traitement. L’utilisation de la musique de fond a montré des effets notables sur les troubles de l’écriture d’un jeune enfant, alors que pour la dysgraphie dans la MP, son potentiel semble plus limité que celui de la sonification musicale. Afin de mieux comprendre l’effet d’un déficit des ganglions de la base sur l’écriture, tel que dans la MP, nous avons manipulé ses composantes séquentielle (enchainement de traits pour former les lettres) et d’adaptation motrice (déplacement du stylo selon des contraintes spatiales) lors d’une étude en IRMf. D’abord réalisée auprès de sujets jeunes, cette étude a permis de préciser le rôle fonctionnel des trois régions clés du réseau cérébral de l’écriture : le cortex prémoteur dorsal gauche, le lobule pariétal supérieur gauche et le cervelet.