Phylogénie et implication du Leishmania RNA virus dans la leishmaniose cutanée due à L. guyanensis en Guyane Française
Auteur / Autrice : | Marine Ginouves |
Direction : | Pierre Couppié, Ghislaine Prévot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la Biologie |
Date : | Soutenance le 01/12/2020 |
Etablissement(s) : | Guyane |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Diversités, santé et développement en Amazonie (Cayenne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : TBIP. Tropical Biome and ImmunoPhysiopathology (UMR : Centre d’Infection et d’Immunité de Lille ; Université de Guyane) - TBIP. Tropical Biome and ImmunoPhysiopathology (UMR : Centre d’Infection et d’Immunité de Lille ; Université de Guyane) |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Bastien |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Bodart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Iván Darío Vélez, Claude Pirmez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le Leishmania RNA virus (LRV), un virus à ARN double brin retrouvé chez certaines Leishmania, pourrait constituer un facteur d’aggravation des leishmanioses tégumentaires. En Guyane Française, ce virus est retrouvé dans plus de 80% des isolats de L. guyanensis, dont la plupart sont issus des communes de l’intérieur. La présence de ce virus dans les Leishmania ne semble pas influencer la sensibilité in vitro des parasites aux principaux antiparasitaires, mais pourrait augmenter de 27% le risque d’échec thérapeutique et de rechutes chez les patients traités à la pentamidine. L’analyse génétique des LRV, dont le but était d'identifier l’implication de clusters dans la maladie, a permis de déterminer six groupes, dont deux majoritaires. Toutefois, aucun de ces clusters ne semblait être associé aux échecs thérapeutiques primaires. Le LRV ne semble être impliqué que dans les réactivations de la maladie. Ainsi, l’étude d’un plus grand nombre de sujets présentant une réactivation de la maladie permettrait de confirmer l’implication du LRV dans ces rechutes et de déterminer si un génotype de LRV particulier serait impliqué.