Thèse soutenue

Usage des médicaments anticholinergiques et fonctions cognitives « cohorte CONSTANCES »

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Auteur / Autrice : Abdelkrim Ziad
Direction : Marie ZinsThibault Mura
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé publique - épidémiologie
Date : Soutenance le 22/06/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé Publique (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....) - Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations / CESP
référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Luc Faillie
Examinateurs / Examinatrices : Hélène Amieva, Cécilia Samieri, Sandrine Andrieu, Anne Thiébaut
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Amieva, Cécilia Samieri

Mots clés

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Résumé

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Le lien entre l’usage des médicaments ayant des propriétés anticholinergiques (AC) et les fonctions cognitives a été montré dans plusieurs études. Cependant ces études ont considéré l’ensemble des médicaments étudiés comme un groupe homogène sans prendre en considération le potentiel AC et la classe thérapeutique. La population étudiée dans nos travaux s’appuie sur les participants âgés de 45 ans et plus de la cohorte CONSTANCES ayant passé une batterie de tests neuropsychologiques. Les données concernant la délivrance de médicaments ayant des propriétés AC sont extraites à partir de la base de données du Système National des Données de Santé (SNDS).Les résultats de la 1ère partie de ces travaux montrent que l’association entre l’usage des médicaments ayant des propriétés AC et les fonctions cognitives est hétérogène selon les classes thérapeutiques. En outre, les antipsychotiques contribuent à une grande partie de cette association. Suite à ces résultats, la 2ème partie de ces travaux comparant des psychotropes ayant des propriétés AC avec ceux qui n’en ont pas a conclu qu'il n'y a pas de lien substantiel entre l'activité AC des antidépresseurs et des anxiolytiques et les fonctions cognitives. Ainsi, pour ces deux classes thérapeutiques, le choix du médicament en fonction de son activité AC n’est pas cliniquement pertinent sur le plan du fonctionnement cognitif. Nos résultats sont moins clairs pour les antipsychotiques pour lesquels il pourrait exister un lien entre l'activité AC et les fonctions exécutives basses. Enfin, dans la 3ème partie nous avons pu développer un référentiel cognitif en utilisant une approche multidimensionnelle. Les analyses focalisées sur l’impact de l’usage des benzodiazépines (BZD) sur les fonctions cognitives sont détaillées dans cette partie.