Le développement du MLF et d'un espace de la cause des femmes en Midi-Pyrénées : spécificités régionales et échanges nationaux ou internationaux
Auteur / Autrice : | Justine Zeller |
Direction : | Sylvie Chaperon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 25/09/2020 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : France Amériques Espagne - Sociétés, pouvoirs, acteurs (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Laure Bereni |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Chaperon, Christine Bard, Alain Boscus, Catherine Valenti | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Bard, Olivier Fillieule |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le Mouvement de libération des femmes (MLF) est un mouvement féministe autonome et non-mixte dont la première apparition médiatique (dépôt d’une gerbe de fleurs à la femme du Soldat inconnu) a lieu à Paris le 26 août 1970. Dans sa lignée, des mouvements se développent partout en France, dont en Midi-Pyrénées. Les villes de Toulouse et de Tarbes sont au centre de ce travail de thèse. À partir d'une recherche sur archives et grâce à de nombreux entretiens oraux, il s'agit de faire travailler le jeu des échelles (locale, régionale, nationale et internationale) afin d'effectuer une étude localisée et régionalisée, comparative et généralisée du mouvement des femmes. L'approche régionale est privilégiée. Rarement pensée dans l'historiographie, elle met en avant des réseaux militants intermédiaires aux niveaux local et national. Analysant ensuite la diffusion du féminisme hors des frontières du mouvement, dans une pluralité de sphères sociales, cette thèse pense la genèse d'un espace de la cause des femmes, dont les pôles (académique et étatique notamment) sont examinés conjointement puis distinctement du MLF.