Thèse soutenue

Augmentation de la sensibilité de la RMN en phase solide : instrumentation, acquisitions rapides et traitement du signal

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Auteur / Autrice : Guillaume Laurent
Direction : Christian Bonhomme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique et chimie des matériaux
Date : Soutenance le 13/02/2020
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Chimie de la matière condensée de Paris (1997-....)
Jury : Président / Présidente : Dimitrios Sakellariou
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Achard, Louis-Joseph Alain
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc-André Delsuc, Luminita Duma

Résumé

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La Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) en phase solide souffre d’une faible sensibilité, malgré les récentes améliorations. Les approches instrumentales, d’acquisition rapide et de traitement du signal ont été examinées afin de remédier à ce défaut le plus efficacement possible. Premièrement, les microbobines (bobine en rotation à l’angle magique, MACS) ont été placées dans un rotor et couplées inductivement à la bobine de la sonde standard. Un gain en temps de ~ 5 a été obtenu sur des microquantités avec une masse m ~ 100-200 µg. Deuxièmement, le temps d’acquisition a été diminué grâce aux échos Carr-Purcell-Meiboom-Gill (CPMG) pour l’acquisition directe. Nous avons produit un programme Python pour traiter les données soit en utilisant les méthodes standard de peigne ou de superposition, soit avec une méthode de débruitage. Un gain en temps de ~ 3-100 a été possible. Troisièmement, l’échantillonnage non-uniforme (NUS) a été choisi comme un moyen de diminuer le temps d’acquisition des expériences multi-dimensionnelles. L’échantillonnage Poisson s’est avéré le meilleur choix pour limiter les artefacts, tandis que l’échantillonnage hybride s’est révélé efficace sur les spectres présentant à la fois des pics larges et fins. Un gain en temps de ~ 4 a été obtenu. Quatrièmement, les spectres ont été traités avec le débruitage par décomposition en valeurs singulières (SVD). Nous avons mis en avant une surestimation des pics gaussiens de ~ 20 %. Le seuillage automatique a été mis en place, donnant un gain en temps de ~ 2,3. Enfin, le temps de calcul a été étudié et diminué par ~ 100. Une comparaison entre les unités centrales (CPU) et les cartes graphiques (GPU) a été fournie.