Thèse soutenue

Méthodes de décomposition de domaine sans recouvrement avec opérateurs de transmission non-locaux pour des problèmes de propagation d'ondes harmoniques

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Auteur / Autrice : Émile Parolin
Direction : Patrick Joly
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques appliquées
Date : Soutenance le 04/12/2020
Etablissement(s) : Institut polytechnique de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de mathématiques Hadamard (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Propagation des Ondes : Étude Mathématique et Simulation (Paris ; Rocquencourt)
Jury : Président / Présidente : Annalisa Buffa
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Joly, Xavier Claeys, Nicole Spillane, Patrick Ciarlet
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Després, Martin Gander

Mots clés

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Résumé

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Les premiers travaux de B. Després, puis M. Gander, F. Magoulès et F. Nataf ont montré qu'il est nécessaire, du moins dans le contexte des équations d'ondes, d'utiliser des conditions de transmission de type impédante pour le couplage des sous-domaines afin d'obtenir la convergence des méthodes de décomposition de domaine sans-recouvrement. L'approche standard considérée dans la littérature utilise un opérateur d'impédance local permettant une convergence algébrique dans les meilleurs cas. Des travaux ultérieurs dus à F. Collino, S. Ghanemi et P. Joly puis F. Collino, P. Joly et M. Lecouvez ont permis de montrer que l'utilisation d'opérateurs d'impédance non-locaux, comme par exemple des opérateurs intégraux avec des noyaux singuliers adaptés, peut permettre une convergence géométrique des méthodes de décomposition de domaine.Cette thèse prolonge ces travaux (qui ont principalement concerné l'équation de Helmholtz scalaire) pour dans un premier temps étendre l'analyse au cas de la propagation d'ondes électromagnétiques. De plus, l'analyse numérique de la méthode est pour la première fois effectuée, démontrant la stabilité du taux de convergence par rapport au paramètre de discrétisation, et ainsi la robustesse de l'approche. Plusieurs opérateurs intégraux sont ensuite proposés comme opérateurs de transmission pour les équations de Maxwell dans le même esprit que ceux construits pour le cas de l'acoustique. Une alternative aux opérateurs intégraux, fondée sur la résolution de problèmes auxiliaires elliptiques, est par ailleurs proposée et étudiée. De nombreuses expériences numériques ont été menées, illustrant le haut potentiel de cette nouvelle approche. A partir de récents travaux de X. Claeys, la dernière partie de ce travail consiste à exploiter le formalisme multi-trace afin d'étendre l'analyse au cas des partitions comportant des points de jonction, problème ayant attiré beaucoup d'attention récemment. Cette nouvelle approche met en jeu un nouvel opérateur permettant la communication d'informations entre sous-domaines, qui a vocation à remplacer l'opérateur point-à-point classique. Une preuve de convergence géométrique de l'algorithme itératif associé, également uniforme par rapport au paramètre de discrétisation, est disponible et l'on montre que l'on retrouve l'algorithme classique en l'absence de point de jonction.