Auteur / Autrice : | Cheng Bao |
Direction : | Alain Schaffner |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française et francophone |
Date : | Soutenance le 12/04/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Jeanyves Guérin |
Examinateurs / Examinatrices : Alain Schaffner, Jeanyves Guérin, Marc Lapprand, Claude Coste, Yannick Séité | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Lapprand, Claude Coste |
Mots clés
Résumé
À la fois romancier, critique de jazz, trompettiste, chanteur et directeur artistique, Boris Vian est un homme polyvalent dont la réception est diverse. Omniprésente dans sa vie, la musique lui a conféré une sensibilité qui est certainement pour une part à la source de son originalité en tant qu'écrivain. Cette recherche vise à interroger l'importance de la musique dans son univers littéraire, ainsi que les efforts qu'il a consacrés au rapprochement des deux arts. Utilisant son acception ouverte des formes de la musique, nous avons découvert un monde où l'écrivain inscrit l'art d'Euterpe de maintes manières : par les espaces, les instruments, les musiciens et les morceaux interprétés ou cités. Les éléments empruntés au jazz ont, sur l'écriture romanesque de Vian, une emprise décisive. Boris Vian reconnaît lui-même l'importance de la musique dans son « écriture-jazz », toujours rythmée et improvisatrice, libre et inventive. Dans l'œuvre de fiction, la musique exerce ainsi son influence depuis le détail stylistique jusqu'à la structure macroscopique. Le premier volet de notre étude concerne les présentations explicites de la musique dans ses fictions tandis que la partie suivante poursuit l'exploration vers une dimension plus implicite.