Thèse soutenue

Une géométrie de calcul : Réseaux de preuve, appel-par-pousse-valeur et topologie du consensus

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Auteur / Autrice : Jules Chouquet
Direction : Christine TassonLionel Vaux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mathématiques. Logique et fondements de l'informatique
Date : Soutenance le 06/12/2019
Etablissement(s) : Université Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences mathématiques de Paris centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut de recherche en informatique fondamentale (Paris ; 2016-....)
Jury : Président / Présidente : Thomas Ehrhard
Examinateurs / Examinatrices : Christine Tasson, Lionel Vaux, Thomas Ehrhard, Samuel Mimram, Damiano Mazza, Laurent Régnier, Lorenzo Tortora de Falco, Carole Delporte-Gallet
Rapporteurs / Rapporteuses : Samuel Mimram, Damiano Mazza

Résumé

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L’informatique fondamentale et de la théorie de la démonstration. Deux approches sont menées : la première consiste à examiner les mécanismes d’approximation multilinéaires dans des systèmes issus du λ-calcul et de la Logique Linéaire. La seconde consiste à étudier les modèles topologiques pour les systèmes distribués et à les adapter aux algorithmes probabilistes. On étudie d’abord le développement de Taylor des réseaux de preuve de la Logique Linéaire. On introduit des méthodes de démonstration qui utilisent la géométrie de l’élimination des coupures des réseaux multiplicatifs, et qui permettent de manipuler des sommes infinies de réseaux de façon sûre et correcte, pour en extraire des propriétés sur les réductions qui sont à l’œuvre. Ensuite, nous introduisons un langage permettant de définir le développement de Taylor syntaxique pour l’Appel-Par-Pousse-Valeur (Call-By-Push-Value), en capturant certaines propriétés de la sémantique dénotationelle liées aux morphismes de coalgèbres. Puis nous nous intéressons aux systèmes distribués (à mémoire partagée, tolérants aux pannes), et au problème du Consensus. On utilise un modèle topologique qui permet d’interpréter la communication dans les complexes simpliciaux, eton l’adapte de façon à transformer les résultats d’impossibilité bien connus en résultats de borne inférieure de probabilité pour des algorithmes probabilistes