Analyse des représentations de la langue anglaise en lien avec les compétences en expression orale en L2 chez des apprenants de BTS
Auteur / Autrice : | Marion Normand |
Direction : | Laurent Gautier, Christine Collière-Whiteside |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage, mention Didactiques des langues et des cultures |
Date : | Soutenance le 09/12/2019 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Interlangues : texte, image, langage (TIL) (Dijon) |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : John Osborne |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Gautier, Christine Collière-Whiteside, Heather Hilton, Claire Chaplier, Sylvie Crinquand, Michel Van der Yeught | |
Rapporteur / Rapporteuse : Heather Hilton, Claire Chaplier |
Résumé
Les jeunes apprenants français de BTS de l’École Nationale d’Industrie Laitière et des Biotechnologies (ENILBio) de Poligny, bien qu’ayant reçu un enseignement de plusieurs années en anglais langue étrangère, éprouvent souvent des difficultés à comprendre, mais surtout à s’exprimer oralement dans cette langue. En tant qu’enseignante, c’est un problème auquel je me heurte quotidiennement sans parvenir à trouver des explications et des solutions.Le but de cette recherche est d’explorer les raisons qui expliquent la gêne souvent ressentie par les étudiants au contact de l’anglais oral qu’ils sont amenés à parler dans le contexte scolaire et extra-scolaire, et de s’interroger sur leurs pratiques (dans la classe et hors de celle-ci) et représentations. Ce travail tente donc de comprendre pourquoi les élèves de BTS ne s’expriment pas, peu ou mal, en mettant en lien leurs expériences de la langue et leurs représentations, et en étudiant leur degré réel de compétence en expression orale.Cette recherche laisse une large place à la parole des élèves, que j’ai mise en évidence au travers de questionnaires et d’entretiens individuels en français. Les résultats qualitatifs et quantitatifs recueillis au cours de ces étapes sont mis en relation avec les données d’une tâche d’expression orale à laquelle les étudiants volontaires ont bien voulu se soumettre.Si l’influence du cadre institutionnel semble jouer un rôle primordial dans la (non) prise de parole des jeunes à l’école et en dehors de ses murs, les liens entre représentations de l’anglais, représentations de soi en tant qu’apprenant de langue et exposition à celle-ci sont plus difficiles à déterminer.Quelles sont alors les perspectives pour aider les apprenants de BTS à améliorer leurs compétences orales ? Ce travail tente d’ouvrir des voies pour répondre à cette question.