Subjectivité poétique, credo poétique et résistance dans les pratiques de la scène
Auteur / Autrice : | Carla Pessolano |
Direction : | Guy Freixe, Martin Gonzalo Rodriguez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts du spectacle |
Date : | Soutenance le 10/04/2019 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté en cotutelle avec Universidad de Buenos Aires |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) | |
Jury : | Président / Présidente : Martin Gonzalo Rodriguez |
Examinateurs / Examinatrices : Guy Freixe, Martin Gonzalo Rodriguez, Ezequiel Lozano, Pierre Longuenesse, Christine Douxami, Yanina Leonardi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ezequiel Lozano, Pierre Longuenesse |
Mots clés
Résumé
La question du croisement entre pratique et réflexion sur la pratique se trouve actuellement au centre de l’analyse théâtrale. Pour l’étudier, il est important de souligner que la réflexion que les artistes peuvent développer sur leur œuvre ne ferme en aucune manière le sens de l’œuvre en soi. Tout matériel scénique possède une pensée qui lui est inhérente, c’est pourquoi ces réflexions (de l’artiste sur son œuvre et de l’œuvre en tant que telle) cohabitent avec d’autres (celles que peuvent apporter les critiques, les chercheurs, les historiens etc.). Pour cette présente recherche, nous prétendons mettre au centre la réflexion des artistes quant à leurs pratiques car nous considérons que, dans de nombreux cas, ces réflexions sont de réelles théories non formalisées. Nous considérons comme clé le fait de hiérarchiser cette pensée et lui donner un espace spécifique, en prenant en compte que pour le réaliser, il n’en suffit pas seulement de le transcrire mais de le systématiser et pour cela, il est nécessaire que nous puissions avoir des catégories qui soient externes à celui-ci. En suivant cette méthode, nous prétendons échapper aux deux espaces traditionnels dans lesquels se situent habituellement les chercheurs ou les critiques pour travailler avec la matérialité réflexive de l’artiste : ceux qui croient que ce que dit l’artiste est une vérité définitive et ceux qui oublient cet apport car le considèrent comme une médiation inutile entre sa production critique et l’œuvre en soi.L’intention du présent travail sera donc de favoriser un développement théorique qui contemple ces théories et ces cadres d’articulation avec ce que nous avons trouvé au cours de notre parcours et qui, en association avec nos propres concepts, activent un espace de réflexion à partir de la confrontation avec le théâtre de Buenos Aires, duquel nous provenons.