Thèse soutenue

Les choix des parties prenantes dans les organisations de microfinance au Sénégal

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Auteur / Autrice : Babacar Sarr
Direction : Benoît PigéZaka Ratsimalahelo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 22/03/2019
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit, Gestion, Economie et Politique (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches en gestion des organisations (CREGO) (Dijon) - Centre de recherche sur les stratégies économiques (CRESE) (Besançon) - Centre de Recherche en Gestion des Organisations [Dijon] / CREGO - Centre de REcherches sur les Stratégies Economiques (EA 3190) / CRESE
Etablissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Evelyne Poincelot
Examinateurs / Examinatrices : Benoît Pigé, Zaka Ratsimalahelo, Evelyne Poincelot, Michel Lelart, Anne Marchais-Roubelat, Sharam Alijani
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Lelart, Anne Marchais-Roubelat

Résumé

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Devant le constat que les organisations africaines fonctionnent selon les principes universels (occidentaux), mais que de tels principes méconnaissent souvent les spécificités africaines, ce travail se propose de faire le rapprochement entre théorie occidentale et spécificités africaines. Ce travail doctoral examine un modèle occidental, celui de Mitchell et al. (1997), enl’appliquant à la gouvernance des organisations de microfinance au Sénégal. De nombreuses recherches expliquent que les dérives des organisations de microfinance sont liées à des problèmes de gouvernance. De plus, plusieurs recherches s’appuient sur le concept de parties prenantes comme fondement de la gouvernance des organisations de microfinance. Enfin, lemodèle de Mitchell et al. (1997) est cité comme l’une des typologies les plus pertinentes dans la littérature sur la théorie des parties prenantes. L’objectif de cette thèse est donc de tenir compte des spécificités traditionnelles et culturelles sénégalaises en utilisant l’approche du modèle de Mitchell et al. (1997). A partir, d’une étude qualitative basée sur 24 entretiens, effectués auprès des dirigeants des organisations de microfinance au Sénégal dans la région de Dakar, nous mettons en évidence que les théoriesoccidentales, en particulier le modèle de Mitchell et al. (1997), ne peuvent s’appréhender qu’en fonction d’un contexte institutionnel lié à un territoire, à la tradition qui s’y exerce et aux acteurs spécifiques qui la font vivre. De surcroît, prendre en compte les aspectstraditionnels et locaux peut amener à repenser le rôle des organisations de microfinance (création de valeur et répartition du surplus) et les mécanismes de contrôle à mettre en œuvre pour limiter les dérives clientélistes ou les détournements de fonds.