Thèse soutenue

Épidémiologie sur réseau pour l'évaluation des risques dans la prévention et le contrôle des infections

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Alexandre Darbon
Direction : Vittoria Colizza
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biomathématiques
Date : Soutenance le 29/03/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Pierre Louis d'épidémiologie et de santé publique (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Marius Gilbert
Examinateurs / Examinatrices : Lionel Tabourier
Rapporteur / Rapporteuse : Marius Gilbert, Mario Giacobini

Résumé

FR  |  
EN

L’objectif de ma thèse est de proposer des solutions contre la propagation des maladies infectieuses dans des cas précis, en tenant compte de l'évolution des contacts entre les hôtes. Ce travail porte en particulier sur la détermination du seuil épidémique, un indicateur clé du risque épidémique. Il exploite et étend un formalisme mathématique issu de la théorie des réseaux, qui permet de déterminer le seuil épidémique dans des situations réelles, pour en dégager des mesures de santé publique. Un premier projet met en lumière des facteurs à l'origine de la persistance de la brucellose bovine en Italie en dépit des mesures d'éradication en place. L'approche théorique permet de calculer le seuil épidémique dans chaque région du pays à l'aide de données exhaustives sur les déplacements de bovins entre les exploitations italiennes sur plusieurs années, ainsi que des relevés datés de flambées épidémiques. Est ensuite présentée une extension du formalisme qui prend en compte différentes durées moyennes d’infection dans le calcul du seuil épidémique. Ce travail montre dans différents contextes épidémiologiques comment l’hypothèse classique selon laquelle la durée moyenne d’infection est homogène peut biaiser l’estimation du risque épidémique. Cette méthode permet également d'identifier les hôtes d'une population qui sont principalement responsables du risque épidémique global.