Expérience et identité romantique : les configurations de l’expérience dans la littérature allemande, anglaise et française du romantisme émergent (1795-1818)
Auteur / Autrice : | Florence Schnebelen |
Direction : | Bernard Franco |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 29/11/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche en littérature comparée (Paris ; 1981-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Yves Masson |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Aquien, Alain Muzelle | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Haquette, Michel Guérin |
Mots clés
Résumé
Notion scientifique et philosophique majeure du XVIIIe siècle, l’expérience s’affirme dans les œuvres du romantisme émergent (1795-1818) à la fois comme un thème privilégié et comme le support d’une élaboration esthétique. Étudier l’appropriation plurivoque de la notion d’expérience dans un corpus comparatiste (Novalis, Mme de Stäel, Coleridge, Tieck, Senancour, Keats, etc.) permet d’examiner, contre un certain héritage de l’histoire littéraire, les nuances de l’identité romantique alors en train de se constituer. L’analyse poétique, couplée à la perspective diachronique qui est celle de l’histoire des idées, fait voir la richesse des conceptions et des attitudes du romantisme en lien avec l’expérience, de la quête à la résignation, de la célébration de l’action au repli introspectif, tout en permettant d’interroger la réception critique et universitaire des œuvres et leur rôle dans la construction d’une certaine identité romantique.