Auteur / Autrice : | Esther Carra |
Direction : | Véronique Boudon-Millot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études grecques |
Date : | Soutenance le 18/06/2019 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université en cotutelle avec Università degli studi (Pise, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Alessia Guardasole |
Examinateurs / Examinatrices : Daniela Fausti, Amneris Roselli | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stefania Fortuna, Nicoletta Palmieri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objet du travail de la thèse est l’étude de l’image du corps de la femme dans la littérature médicale antique, sous ses différents aspects physiologiques et culturels, étude fondée sur les témoignages de deux auteurs centraux pour cette recherche : Hippocrate (Ve siècle av. J.-C.) et Soranos (Ier siècle ap. J.-C.). Les traités gynécologiques et embryologiques du Corpus hippocratique soulignent l’importance absolue du rôle maternel pour l’image de la femme, rôle en fonction duquel est interprété le corps féminin, ce qui est démontré également par l’intérêt pour la future mère dans de nombreux passages de l’œuvre Gynaecia de Soranos. En effet, à cause de jugements négatifs sur la virginité et à cause de problèmes résultant de la stérilité, la maternité devient non seulement garante de la continuité familiale mais a également une fin thérapeutique et assure un état de bien-être. Une analyse des traités du point de vue philologique et historico-littéraire peut rendre pleinement compte de la complexité des indications de nature sociale et anthropologique qui abondent dans les traités.