Thèse soutenue

Présence et influence assyriennes dans le royaume de Hamat

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Auteur / Autrice : Adonice-Ackad Baaklini
Direction : Jean-Yves Monchambert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théorie et pratique de l'archéologie
Date : Soutenance le 09/01/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Maria Grazia Masetti-Rouault
Examinateurs / Examinatrices : Stefano Anastasio, Stefania Mazzoni
Rapporteurs / Rapporteuses : Maria Grazia Masetti-Rouault, Stefano Anastasio

Résumé

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L’Empire néo-assyrien (934-610 av. J.-C.) a conquis la majeure partie du Proche-Orient en quelques siècles. S’il modifie la carte géopolitique de la région, l’impact concret qu’il exerce sur les territoires avec lesquels il entre en contact est difficile à cerner. La tendance générale était jusqu’à il y a peu de considérer que les Assyriens contrôlaient étroitement toute leur périphérie par une présence importante de militaires et de fonctionnaires, tout en initiant un processus d’« assyrianisation ». Ce travail doctoral propose d’évaluer l’importance et la nature de la présence assyrienne dans le royaume de Hamat (nord-ouest de la Syrie) et de déterminer s’il existe un lien entre présence et influence assyriennes. Les résultats d’une analyse des sources historiques et archéologiques montrent que la présence assyrienne à Hamat était bien plus subtile que ce que l’on aurait pu croire. D’une part, l’élite provinciale assyrienne insistait sur sa légitimation auprès des autochtones et sa coopération avec l’élite locale plutôt que sur l’utilisation de la force pour maintenir le joug de l’Empire. D’autre part, loin d’indiquer une colonisation assyrienne ou un changement de culture, l’influence de la culture assyrienne à Hamat se traduirait plutôt par l’adoption par l’élite locale de nouveaux objets de prestige qui contribuaient à la consommation ostentatoire et à l’émulation compétitive