Thèse soutenue

Le rôle des cellules myéloïdes et microARNs dans l'arthrite juvénile

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Auteur / Autrice : Nadege Nziza
Direction : Florence ApparaillyÉric Jeziorski
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 27/06/2019
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut en médecine régénératrice et de biothérapie (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Éric Solary
Examinateurs / Examinatrices : Florence Apparailly, Éric Jeziorski, Rozen Le Panse, Alexandre Belot
Rapporteurs / Rapporteuses : Rozen Le Panse, Alexandre Belot

Résumé

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L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) est un groupe hétérogène de rhumatismes inflammatoires chroniques affectant les enfants de moins de 16 ans. Cette atteinte inflammatoire d’origine inconnue est caractérisée par une arthrite persistant plus de 6 semaines en l’absence de traitements.Afin de mettre en évidence des mécanismes impliqués dans la physiopathologie de l’AJI, une inclusion de patients atteints d’une autre forme d’arthrite juvénile, à savoir l’arthrite septique, a été effectuée. En parallèle, des études comparatives entre le sang périphérique (SP) et le liquide synovial (LS) des patients atteints d’AJI ont été réalisées afin de rechercher des mécanismes spécifiques aux perturbations articulaires. Un intérêt particulier a été porté sur les sous-populations de monocytes et de cellules dendritiques (DCs) ainsi que les profils d’expression des microARNs (miARNs) dans le sang périphérique et le LS des patients. Ces différents marqueurs biologiques ont été choisis car ils jouent un rôle majeur à la fois dans la régulation de l’inflammation et la pathogénèse des maladies inflammatoires.L’analyse de l’expression des miARNs par une approche de séquençage à haut débit suivie d’une validation par RT-qPCR a mis en évidence des miARNs dérégulés de façon spécifique dans l’AJI par rapport à l’AS. De plus, la caractérisation phénotypique des sous-populations de cellyles myéloïdes a montré une accumulation et une activation cellulaire propre à l’AJI. Dans l’ensemble, ce projet m’a permis d’identifier différents acteurs cellulaires et moléculaires pouvant être impliqués dans la physiopathologie de l’AJI.