Optimisation des stratégies de communication durant les épidémies d'arboviroses
Auteur / Autrice : | Béatrice Gaillard |
Direction : | Laurent Dormont, Pierre Jay-Robert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des populations et ecologie |
Date : | Soutenance le 12/11/2019 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (Montpellier) - Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive / CEFE |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Simard |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Dormont, Florence Fournet, Jocelyn Raude | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anna-Bella Failloux, Ghozlane Fleury-Bahi |
Mots clés
Résumé
Le fardeau des arbovirus à Aedes (comme la dengue, le chikungunya, le Zika, la fièvre jaune, etc.) s'est considérablement accru au cours des deux dernières décennies. En l'absence de vaccins (excepté pour la fièvre jaune), leur prévention et leur contrôle reposent principalement sur le contrôle des vecteurs moustiques, par le biais de stratégies intégrées de lutte antivectorielle dans lesquelles la participation collective est essentielle. Ainsi, comme le préconise l’Organisation Mondiale de la Santé qui fait de la mobilisation sociale l’un des piliers de la lutte contre les arbovirus, les plans de communication doivent être constamment optimisés.L'objectif général de cette thèse est donc d'évaluer l'influence des messages de prévention et la pertinence des nouveaux médias tels que Twitter pour optimiser les stratégies de communication afin d'influencer efficacement le comportement des populations exposées.Ce travail a été effectué dans deux zones épidémiologiques: le sud de la France, où ce risque est récent suite à l’invasion du vecteur Aedes albopictus, et la Martinique, où le moustique Aedes aegypti est implanté.Dans une première partie, nous définissons la nature du message la plus efficace au travers d’entretiens avec les populations du sud de la France et de la Martinique. Dans une deuxième partie, nous évaluons la robustesse de Twitter en tant que source de stratégies de communication en temps réel. Enfin, dans une troisième partie, nous évaluons les résultats de l’analyse des effets du chikungunya et l’expliquons, d’un point de vue sociologique.Mots-clés: réseaux sociaux, twitter, comportement humain, arboviroses, chikungunya