Thèse soutenue

Mécanismes et efficience dans les situations de choix collectif : une approche expérimentale

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Auteur / Autrice : Vincent Theroude
Direction : Stéphane RobinAdam Zylbersztejn
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 24/06/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques et gestion (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Laboratoire : Groupe d'Analyse et de Théorie Economique Lyon - St-Etienne (Lyon ; 1997-....)
Jury : Président / Présidente : Marie-Claire Villeval
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Armantier
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Festré, Penelope Hernandez

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse contient trois essais sur la coopération, mesurée à travers les contributions dans le jeu du bien public.Dans le premier chapitre, je propose une revue de la littérature sur l’hétérogénéité dans les jeux de bienpublic linéaires. Je distingue deux types d’hétérogénéité : l’hétérogénéité en dotation et l’hétérogénéité en rendement du bien public (c’est-à-dire en MPCR). Malgré un conflit normatif exacerbé, les agents hétérogènes contribuent autant au bien public que des agents homogènes. Sont-ils en mesure d’utiliser des mécanismes pour atteindre l’efficience (une provision complète du bien public) ? Mes résultats sont nuancés. Les agents hétérogènes en dotation sont capables de "s’autogouverner" et d’atteindre l’efficiencetandis que les agents hétérogènes en MPCR ne parviennent pas parfaitement à surmonter le problème de la sous-provision du bien public.Dans le deuxième chapitre, co-écrit avec Adam Zylbersztejn, nous étudions les effets d’un risque environnemental sur la coopération. Nous appelons risque environnemental une situation dans laquelle le rendement du bien public est risqué au moment de la décision. Nous considérons, dans notre expérience, deux types de risque : un risque individuel (le MPCR est déterminé indépendamment pour chaque membre du groupe) et un risque collectif (le MPCR est le même pour chaque membre du groupe). Nous constatons que le risque n’affecte pas la coopération : les sujets ne contribuent pas différemment au bien public lorsque le MPCR est certain ou lorsqu’il est risqué.Dans le troisième chapitre, j’examine les effets d’un mécanisme fondé sur la compétition intragroupe pour financer des biens publics. Dans mon expérience, les agents sont en compétition pour obtenir un MPCR plus élevé. Le rang dans la compétition - et donc le MPCR - dépend de la façon dont la contribution d’une personne se classe au sein de son groupe. Je trouve que la compétition n’améliore la provision des biens publics que lorsqu’elle ne génère pas d’inégalités trop importantes.