Répéter pour imposer : les déclarations de promulgation de l’Administration Bush 43 : entre défense et légitimation rhétorique des prérogatives constitutionnelles de la présidence
Auteur / Autrice : | Hamed Jendoubi |
Direction : | Vincent Michelot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 13/06/2019 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Laboratoire : Triangle : action, discours, pensée politique et économique | |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Hélène Coste |
Examinateurs / Examinatrices : Andrew Rudalevige, Anne E. Deysine | |
Rapporteur / Rapporteuse : François Vergniolle de Chantal |
Mots clés
Résumé
Cette thèse s’intéresse à l’utilisation par le 43ème président des États-Unis, George W. Bush, des déclarations de promulgation, ces documents écrits qui permettent au président américain de donner son opinion sur une loi qu’il vient de promulguer et dans lesquels il peut faire part de sa réticence à faire appliquer certaines des dispositions de la loi en question car il les juge potentiellement inconstitutionnelles, et ce quand bien même il a accepté de promulguer la loi en question. Une telle pratique peut sembler contraire à l’esprit même de la Constitution américaine, qui contraint le président à « veiller à la fidèle exécution des lois » qu’il promulgue sans lui laisser la possibilité de sélectionner au sein desdites lois les disposions qu’il souhaite ou ne souhaite pas voir appliquées.A travers un travail de comparaison des déclarations de promulgation de George W. Bush à celles de ses prédécesseurs à la Maison-Blanche et une analyse de la capacité théorique et pratique de cet outil présidentiel à influer sur le processus d’exécution des lois, on se proposera de démontrer que les déclarations de promulgation sont davantage l’outil rhétorique d’une affirmation des pouvoirs de la présidence visant à renforcer cette dernière sur le long terme qu’un levier d’action immédiate permettant à la présidence de mettre la main sur l’exécution des lois.