Thèse soutenue

Délivrance ciblée d’un agoniste de TLR2 par des nanoparticules d’acide polylactique et évaluation de l’efficacité thérapeutique contre les hépatites chroniques virales B

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Myriam Lamrayah
Direction : Bernard Verrier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science de la vie. Biologie. Santé
Date : Soutenance le 18/12/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Laboratoire de Biologie tissulaire et d'ingénierie thérapeutique (Lyon ; 2013-....)
Jury : Président / Présidente : Roselyne Boulieu
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Verrier, Roselyne Boulieu, Laurence Motte, Patrick Soussan, Florence Delié, Geneviève Inchauspé, David Durantel
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Motte, Patrick Soussan, Florence Delié

Résumé

FR  |  
EN

Le virus de l’hépatite B est devenu un problème majeur de santé publique malgré l’existence d’un vaccin prophylactique efficace et des agents antiviraux améliorant le confort des patients. Près d’un million de personnes en meurt chaque année, des suites de complications (cirrhose, carcinome hépatocellulaire). Il est donc nécessaire de mettre au point des nouvelles stratégies antivirales pour élargir le spectre de traitements disponibles afin d’éradiquer ce virus. Les approches innovantes en traitements curatifs exploitent la combinaison de deux stratégies complémentaires, à savoir l’immunomodulation du système immunitaire pour que l’hôte contrôle plus efficacement l’infection et une action antivirale directe per se afin d’obtenir une clairance fonctionnelle. Malgré de nombreux essais, ces approches sont actuellement peu concluantes, suite à leur toxicité importante, notamment sur les organes non directement ciblés et une faible efficacité antivirale à long terme. L’utilisation d’outils nanotechnologiques, capables de véhiculer un actif tout en le protégeant permet de pallier ces effets par ciblage spécifique de l’organe d’intérêt, tel que le foie, et de prolonger leur action par relargage prolongé. Ce travail de thèse, nous a permis de développer une stratégie thérapeutique innovante à base de nanoparticules biodégradables d’acide polylactique (PLA) contenant un ligand de Toll-Like-Receptor (TLR), à savoir le Pam3CSK4, et fonctionnalisées par un peptide ciblant spécifiquement les hépatocytes, lieu d’accumulation du virus HBV. Nous avons ainsi pu : 1) caractériser précisément les mécanismes de vectorisation du ligand de TLR par étude physico-chimique et modélisation bio-informatique puis corréler l’efficacité de vectorisation à l’activation du récepteur (Lamrayah M et al, 2019), 2) étudier la biodistribution des candidats thérapeutiques par différentes techniques d’imagerie : non invasive en corps entier pour un suivi longitudinal (tomographie à fluorescence), ou ex vivo par immunofluorescence sur coupes d’organes pour montrer l’efficacité du ciblage hépatocytaire, 3) Valider l’efficacité antivirale des formulations par expérimentations in vitro sur des modèles cellulaires hépatocytaires, puis in vivo dans un modèle murin de souris infectées par AAV-HBV. L’ensemble de ces résultats nous ont ainsi conduits à proposer une nouvelle classe de traitements antiviraux utilisant des particules de PLA fonctionnalisées par un peptide de ciblage