La primauté des biens publics
Auteur / Autrice : | Maurits de Jongh |
Direction : | Astrid von Busekist |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 01/02/2019 |
Etablissement(s) : | Paris, Institut d'études politiques |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Sciences Po (Paris ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches politiques de Sciences Po (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jeffrey Andrew Barash |
Examinateurs / Examinatrices : Astrid von Busekist, Margaret Kohn, Paul Nieuwenburg, Annabelle Lever | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Margaret Kohn, Paul Nieuwenburg |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse utilise le concept de bien public comme fil conducteur herméneutique permettant d’explorer la théorie et l’histoire de l’économie politique. Située à l'intersection de la philosophie politique et de l'histoire de la pensée économique moderne, cette thèse examine la question de recherche suivante: quels sont le rôle et le potentiel que peuvent avoir les biens publics pour favoriser plutôt qu’empêcher la capacité d’action individuelle et collective en politique et dans la vie sociale ? En réponse à cette question, la thèse soutient la primauté des biens publics de deux manières. Premièrement, puisque les biens publics pluriels constituent l’infrastructure essentielle de la vie sociale et des relations humaines, ils sont prioritaires par rapport aux deux autres modes, privé et commun, d’approvisionnement et de jouissance des biens. Deuxièmement, dans la mesure où ils reposent sur la coordination et la contrainte gouvernementales au sein de relations d’autorité politique inévitables et inéluctables, les biens publics priment également sur le bien commun conçu dans son acceptation moniste.