Thèse soutenue

Romancières iraniennes d'expression française (2000-2016)
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Auteur / Autrice : Sara Abdollahzadeh Sardehaei
Direction : Claude CosteRidha Boulaâbi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres et arts spécialité littératures française et francophone
Date : Soutenance le 15/11/2019
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Mounira Chatti
Examinateurs / Examinatrices : Julie Duvigneau
Rapporteurs / Rapporteuses : Mounira Chatti, Sylvie Brodziak

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail de recherche porte sur six romancières (et une auteure de bandes dessinées) d'origine iranienne qui ont choisi de s'exiler en France et qui ont adopté le français comme langue d'expression : Fariba Hachtroudi, née en 1951, Nahal Tajadod, née en 1960, Sorour Kasmaï, née en 1962, Chahdortt Djavann, née en 1967, Négar Djavadi, née en 1969, Naïri Nahapétian, née en 1970 et Marjane Satrapi, née en 1969. Ces romancières ont des caractéristiques en commun : toutes ont une double culture, connaissent les deux langues parfaitement, le persan et le français, et abordent les mêmes thèmes. Bien qu'elles n'aient pas le même âge, ni les mêmes expériences, elles écrivent sur les femmes et leurs personnages principaux sont presque toujours des femmes. Cette caractéristique peut être considérée comme exceptionnelle et récente (depuis 2000) dans les littératures francophones issues de l'émigration. Nos romancières francophones d'origine iranienne se mettent à parler de l'Iran et de son histoire à travers une forme de fiction qui reste très proche de la réalité pour aborder les grands sujets d’actualité : l'oppression installée en Iran depuis 1979, le climat dictatorial du régime des mollahs et ses conséquences sur la vie des gens et surtout sur la vie des femmes qui sont plus concernées, etc.La première partie s’intéresse au cheminement personnel et collectif qui conduit des Iraniennes à devenir des romancières françaises. La deuxième partie propose une analyse des modèles culturels français et persan auxquels obéissent les romans en quête d’une écriture singulière. Dans la troisième partie est étudiée la façon dont les auteures utilisent la forme romanesque et inventent parfois une nouvelle forme de roman historique. Quant à la quatrième partie, elle est consacrée à la réception de cette littérature en France aussi bien qu’en Iran et dans d'autres pays musulmans.