Contrôle direct dans le domaine fréquentiel : Du choix du modèle de référence à la validation du contrôleur
Auteur / Autrice : | Pauline Kergus |
Direction : | Charles Poussot-Vassal, Fabrice Demourant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Automatique |
Date : | Soutenance le 18/10/2019 |
Etablissement(s) : | Toulouse, ISAE |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Systèmes (Toulouse ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Equipe d'accueil doctoral Commande des systèmes et dynamique du vol (Toulouse, Haute-Garonne) |
Laboratoire : Office national d'études et recherches aérospatiales. Département Traitement de l’Information et Systèmes (DTIS) | |
Jury : | Président / Présidente : Gérard Scorletti |
Examinateurs / Examinatrices : Charles Poussot-Vassal, Fabrice Demourant, Gérard Scorletti, Alireza Karimi, Marco Campi, Martine Olivi, Simone Formentin, Håkan Hjalmarsson | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alireza Karimi, Marco Campi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans de nombreuses applications, aucun modèle physique du système n'est disponible, il s'agit alors de contrôler le système à partir de mesures entrées-sorties. Deux types d'approches sont envisageables : identifier un modèle du système puis l'utiliser afin de synthétiser un contrôleur, ce sont les méthodes indirectes, ou identifier le contrôleur directement à partir des données du système, ce sont les méthodes directes. Cette thèse se concentre sur les méthodes directes : l'objectif du travail présenté est de mettre en place une nouvelle méthode directe basée sur des données fréquentielles du système à contrôler. Après un tour d’horizon des méthodes indirectes existantes la méthode proposée est introduite. Il s’agit de résoudre un problème de suivi de modèle de référence : le problème d’identification est déporté du système vers le contrôleur. Dans ce cadre, deux techniques d’identification sont considérées dans cette thèse : l’interpolation de Loewner et l’approche des sous-espaces. De plus, les instabilités du système sont estimées en projetant les données fréquentielles disponibles. Cela permet de connaître les limites en performances du système et, par conséquent, de choisir des spécifications atteignables. Enfin, une analyse de la stabilité en boucle fermée permet d’obtenir un contrôleur stabilisant d’ordre réduit. Tout au long de ce travail, les différentes étapes de la méthode sont appliquées progressivement sur des exemples numériques. Pour finir, la méthode proposée est appliquée sur deux systèmes irrationnels, décrits par des équations aux dérivées partielles: un cristalliseur continu et un canal de génération. Ces deux exemples sont représentatifs de la catégorie de systèmes pour lesquels utiliser une méthode de contrôle directe est plus pertinent.