Champ visuel augmenté pour l'exploration vidéo de la rétine
Auteur / Autrice : | Alexandre Guerre |
Direction : | Gwenolé Quellec, Béatrice Cochener |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Analyse et traitement de l'information et des images médicales |
Date : | Soutenance le 20/12/2019 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de traitement de l’information médicale (Brest ; 2012-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marc Muraine |
Examinateurs / Examinatrices : Gwenolé Quellec, Béatrice Cochener, Marc Muraine, Sandrine Voros | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Muraine, Sandrine Voros |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’objectif de cette thèse est d’augmenter le confort visuel de l’ophtalmologue au cours d’examens ou de chirurgies de la rétine. Pour ce faire, nous décidons d’augmenter artificiellement et en temps réel le champ visuel dans le cas de vidéos d’exploration acquises à la lampe à fente et à l’endoscope oculaire. L’augmentation passe par la mise en place de cartes dynamiques en 3D de la rétine. A notre connaissance, il n’existe pas de telle méthode dans la littérature. Notre solution passe par l’étude de différentes méthodes d’estimation de déplacements entre deux images. Nous les regroupons en méthodes « classiques » d’une part, comptant notamment des méthodes basées sur les algorithmes SIFT ou SURF. D’autre part, nous rassemblons des méthodes utilisant l’apprentissage profond (ou méthodes « CNN » pour Convolutional Neural Network). Certaines de ces méthodes, comme celles utilisant les réseaux FlowNet, nécessitent une annotation vérité terrain des déplacements entre images. Comme de telles bases de données n’existent pas en ophtalmologie, des bases généralistes ont été utilisées. De plus, nous avons construit deux bases de données de déplacements artificiels ayant pour fond des images de rétines. Enfin, pour contourner le problème d’annotation, une approche utilisant l’apprentissage auto-supervisé a été étudiée. Après comparaisons des résultats, il apparaît que les méthodes « CNN » surpassent les méthodes classiques. De plus, seule une supervision forte de l’apprentissage permet des résultats satisfaisants. A l’avenir, nous espérons que ces travaux pourront permettre aux chirurgiens d’être plus confiants et efficaces dans des environnements où il peut être compliqué de se repérer.