Contribution à la connaissance socio-écologique des opérations de restauration des hauts de falaises littorales de Bretagne
Auteur / Autrice : | Maxime Le Roy |
Direction : | Frédéric Bioret, Jérôme Sawtschuk |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement de l'espace et urbanisme |
Date : | Soutenance le 20/05/2019 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Géoarchitecture : territoires, urbanisation, biodiversité, environnement (2017-....) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Laure Jacquemart |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Bioret, Jérôme Sawtschuk, Anne-Laure Jacquemart, Didier Alard, Francis Isselin-Nondedeu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Alard, Francis Isselin-Nondedeu |
Mots clés
Résumé
Les hauts de falaises littorales peuvent être considérés comme des systèmes socio-écologiques dans lesquels cohabitent des habitats rares (landes littorales et végétations de hauts de falaises) et de multiples usages récréatifs (tourisme, pêche, randonnée). Ces usages ont entraîné, depuis plus d’une cinquantaine d’années, des dégradations importantes sur les habitats de certains hauts de falaises. En réponse à ces dégradations, de nombreuses opérations de restauration ont été menées depuis près de 30 ans. L’objectif de cette thèse est de réaliser un bilan de ces opérations afin de développer les connaissances de ces systèmes pour optimiser les opérations de restauration futures. Pour cela, l’étude se base principalement sur 23 entretiens semi-directifs et deux ateliers menés avec des acteurs de la restauration, 465 suivis de végétation répartie sur 18 sites le long du littoral breton et un échantillonnage d’arthropodes réalisé sur trois sites d’études. À partir de ces données, des études sociologiques, méthodologiques, des successions végétales et des communautés végétales et d’arthropodes ont été menées afin de proposer un certain nombre de préconisations pour des opérations futures. Ce travail fait ressortir le besoin d’une meilleure réflexion sur les objectifs de restauration lors de la planification, en particulier concernant les objectifs sociaux. L’étude des dynamiques de restauration a quant à elle montré que la restauration passive, bien que lente, est efficace sur le long terme lorsque l’habitat n’est pas trop dégradé. En revanche, en milieu fortement dégradé, l’usage de méthodes actives semble nécessaire afin d’enclencher la restauration. Des études complémentaires sont nécessaires pour adapter les méthodes de restauration aux différents contextes des sites à restaurer.