Astrochimie expérimentale : cinétique des réactions neutre-neutre à basse température et pertinence pour la chimie des atmosphères planétaires et des nuages interstellaires
Auteur / Autrice : | Dianailys Núñez Reyes |
Direction : | Jean-Christophe Loison, Kevin M. Hickson, Michel Dobrijevic |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie physique |
Date : | Soutenance le 19/03/2019 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences chimiques (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Sciences Moléculaires (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Sébastien Le Picard |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Loison, Kevin M. Hickson, Michel Dobrijevic, Sébastien Le Picard, Frédérique Battin-Leclerc, Séverine Boyé-Péronne | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédérique Battin-Leclerc, Séverine Boyé-Péronne |
Mots clés
Résumé
Les 50 dernières années ont été caractérisées par le développement rapide de l’astrochimie. Plus de 150 réactions entre espèces neutres ont déjà été étudiées aux basses températures qui sont celles du le milieu interstellaire et des atmosphères planétaires. Néanmoins, les constantes de vitesse, et la nature des produits, restent inconnus pour de nombreuses réactions potentiellement importantes pour caractériser ces milieux. Nous avons effectué des études cinétiques pour des processus réactifs, et non réactifs, entre des atomes dans un état électronique excité [C(1D), O(1D) et N(2D)] et plusieurs molécules stables afin de quantifier leur importance dans la chimie des atmosphères planétaires. Nous avons aussi étudié la réaction entre les atomes de carbone dans leur état électronique fondamental (3P) et l’eau, confirmant l’importance, pour certaines réactions avec barrière, de l’effet tunnel pour la réactivité à basse température. Les constantes de vitesse et les rapports de branchement pour ces processus ont été déterminés dans la gamme de température entre 50 et 296 K en utilisant un appareil CRESU, les atomes étudiés ont été produits par photolyse à l’aide d’un laser pulsé (PLP) et détectés par fluorescence induite dans l’ultraviolet sous vide (VUV LIF).