Auteur / Autrice : | Yan-Erick Fajon |
Direction : | Ugo Bellagamba |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 08/11/2019 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Équipe de recherche sur les mutations de l'Europe et de ses sociétés (Nice) |
Laboratoire : ERMES | |
Jury : | Président / Présidente : Marc Ortolani |
Examinateurs / Examinatrices : Ugo Bellagamba, Marc Ortolani, Jérôme Ferrand, Laurent Reverso | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Ferrand, Laurent Reverso |
Mots clés
Résumé
Cette thèse sur la fin de l’Ancien Régime s’ étend de 148 à 1791. Ce travail de recherche est une exploration de la figure judiciaire et de ses représentations savantes et populaires sur la période donnée. Ainsi Les philosophes du XVIIIème siècle contribue largement grâce à leurs théories politiques à un renouveau théorique des représentations judiciaires. Ce renouveau s’accompagne également d’une fécondité littéraire dans le genre utopique. Ceci est bien la preuve que la question pénale est une question politique à la veille de la Révolution Française. Ce travail de renouveau judiciaire se poursuit avec l’Assemblée Nationale Constituante entre 1789 et 1791. Il se poursuit sous un angle pratique. C’est probablement ici que se situe la rupture entre les députés constituants et les philosophes des Lumières. Les premiers vont mettre en place un système judiciaire où seule la logique existe. Ce système est motivé par une haine du juge pénal du XVIIIème siècle. Les second, les philosophes, critiquaient le juge dans un souci d’exigence de liberté. Ils sont à ce titre le prolongement de l’humanisme et les précurseurs du libéralisme.