Dévoiler le développement fonctionnel du réseau cortical dans l'hétérotopie nodulaire périventriculaire
Auteur / Autrice : | Catia Palminha |
Direction : | Carlos Cardoso |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 13/06/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Porcher |
Examinateurs / Examinatrices : Anna Fassio, Fabrice Bartolomei | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Juliette Godin, Albert Becker |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le bon fonctionnement cérébral dépend de la production et du positionnement appropriés des neurones, de la formation d’une connectivité neuronale adéquate et exige un équilibre strict de la formation de synapses excitatrice et inhibitrice. Des mutations sur des gènes qui sculptent et entretiennent normalement ces processus peuvent altérer les fonctions neuronales et conduire à divers troubles du développement neurologique chez l'homme, notamment des malformations du développement cortical (MDC). Les MDC sont des causes importantes de retard mental et représentent entre 20 et 40% des cas d'épilepsie résistante aux médicaments chez les enfants. Parmi les nombreux types de MDC, l'hétérotopie nodulaire périventriculaire (HNP) est la forme la plus répandue à l'âge adulte et elle est causée par une glie radiale défectueuse qui résulte en des nodules neuronaux ectopiques tapissant les parois des ventricules latéraux. Environ 88% des patients atteints d'HPN ont une épilepsie focale et la gravité des crises peut varier de légère à rare fréquence et de rémission sans besoin de médicaments antiépileptiques à insoluble. Plusieurs gènes ont été identifiés comme cause génétique de l'HPN chez des patients, notamment FLNA et NR2F1. Aucune corrélation entre l'étendue de l'HNP et la sévérité de l'épilepsie n'a été trouvée, ce qui suggère que des circuits aberrants dans le cortex cérébral normotopique plutôt que des nodules hétérotopiques pourrait expliquer la survenue de crises. Nous avons étudié l'impact in vivo de la perte de ces gènes lors de la dendritogénèse et de la synpatogénèse, ainsi que dans la morphologie et la maturation fonctionnelle des neurones corticaux