Thèse soutenue

Contributions expérimentales et numériques à la production de suie dans les flammes de diffusion laminaires axisymétriques

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Auteur / Autrice : Felipe Andrés Escudero Barros
Direction : Jean-Louis Consalvi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences pour l'ingénieur. Energétique
Date : Soutenance le 18/01/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut universitaire des systèmes thermiques industriels (IUSTI) (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Céline Morin
Examinateurs / Examinatrices : Serge Bourbigot
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Legros, Alexis Coppalle

Résumé

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Une étude expérimentale a été réalisée avec le but principal de caractériser la production de suie pour différents indices d’oxygène (OI) dans des flammes de diffusion normale (NDF) et inverse (IDF). Pour les IDFs, une augmentation de l’OI augmente la formation de suie mais n’affectent pas les processus d’oxydation, ce qui conduit à une augmentation de la fraction volumique de la suie et de la fraction rayonnée. Une analyse dimensionnelle basée sur le point de fumée (SP) a permis d’unifier les comportements pour les NDFs générées par la combustion de l’éthylène, du propane et du butane en termes de hauteur de flamme, de fraction volumique de suie et de fraction rayonnée au SP. Dans une deuxième étape, une étude numérique a été réalisée avec pour objectif principal d’évaluer les capacités de la méthode sectionnelle (SM) et trois méthodes des moments (MOM) à prédire la structure morphologique des particules de suie. A cette fin, les MOMs ont été implémentées dans un code` parallèle existant pour la simulation des flammes de diffusion laminaires axisymétriques. Les résultats ont montré que la SM est capable de reproduire les données expérimentales disponibles, tandis que les MOMs ne sont pas en mesure de prédire tous les détails de la morphologie des particules de suie avec le même niveau de précision. Une analyse des principales différences entre la SM et les MOM a été réalisée. La principale raison des différences observées entre les MOMs et la SM est liée à l’impossibilité des MOMs à satisfaire l’hypothèse de conservation du nombre densité de particules primaires et du nombre de particules primaires par agrégat pendant les processus de croissance surfacique de la suie