Thèse soutenue

Tungstène et alliages nanostructurès dans le système W-V-Cr pour la fusion : synthèse, densification et propriétés mécaniques

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Auteur / Autrice : Sarah Dine
Direction : Dominique Vrel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie des procédés spécialité Chimie des matériaux
Date : Soutenance le 06/06/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement de préparation : Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....)
Laboratoire : Laboratoire des Propriétés Mécaniques et Thermodynamiques des Matériaux (....-2010)
Jury : Président / Présidente : Christian Grisolia
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Philippe Couzinie, Guy Dirras, Marianne Richou
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Kermouche, Frédéric Bernard

Résumé

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L’objectif de cette thèse concerne la synthèse de tungstène et d’alliages de tungstène nanostructurés, en lien avec la problématique de la fusion thermonucléaire, avec une double perspective, celle des poudres proprement dites, dans le but de simuler les poussières qui seront produites lors du fonctionnement du tokamak, et celle des massifs, la nanostructuration pouvant apporter un gain significatif dans les propriétés mécaniques (limite élastique, ductilité), ainsi que dans les propriétés d’usage particulières à cet environnement (résistance à la pulvérisation, au cloquage, à la corrosion, ...).Pour ce faire, nous avons synthétisé du tungstène et des alliages binaires et ternaires dans le systèmeW-V-Cr en utilisant le procédé de synthèse par combustion (Self-propagating High-temperatureSynthesis). Par la suite, les poudres obtenues ont été frittées par Spark Plasma Sintering, afin d’obtenir des massifs denses. A chaque étape du procédé, les matériaux ont été caractérisés par Diffraction des rayons X, microscopie électronique à balayage, analyse dispersive en énergie, microdureté, et essais de compression. Nos résultats montrent que nous avons pu obtenir des échantillons nanostructurés, avec une densité relative de 97 à 100% selon les alliages, et présentant une limite élastique pouvant atteindre 1000 MPa et une ductilité de l’ordre de 30%, ce qui est un résultat très prometteur pour un alliage de tungstène sans rhénium.