Démonstration fonctionnelle de la nature virale des particules sans ADN de la guêpe parasitoïde venturia canescens
Auteur / Autrice : | Matthieu Leobold |
Direction : | Jean-Michel Drezen, Anne-Nathalie Volkoff |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie |
Date : | Soutenance le 20/09/2018 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Andrès |
Examinateurs / Examinatrices : Richard Cordaux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marylène Poirié, Clément Gilbert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Chez la guêpe parasitoïde Venturia canescens, des particules virales dépourvues d'ADN appelées VLP (pour "Virus-like Particules") sont produites spécifiquement dans les ovaires et tapissent le chorion des oeufs qui sont injectés dans la chenille hôte. Les VLP ont une fonction immunosuppressive pour l'hôte parasité et permettent ainsi la survie des oeufs du parasitoïde. Ces VLP résultent de l’intégration d’un nudivirus dans le génome de l’ancêtre de la guêpe, nudivirus qui a été ensuite domestiqué pour former des liposomes viraux capables de véhiculer dans l’hôte des protéines de virulence d'origine cellulaire. L’étude réalisée au cours de cette thèse a eu pour objet, d’une part, d'étudier les mécanismes de domestication virale qui ont conduit au virus symbiotique endogène actuel nommé VcENV (pour V. canescens endogenous nudivirus) et d’autre part, d'apporter des éléments de réponse sur le processus de morphogénèse et le mode d'action parasitaire des VLP.