Architectures et facteurs de contrôle des systèmes fluviatiles et turbiditiques. De la caractérisation à la modélisation
Auteur / Autrice : | Rémy Deschamps |
Direction : | Christian Gorini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géosciences |
Date : | Soutenance le 02/07/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut français du pétrole Énergies nouvelles (Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine) |
Jury : | Président / Présidente : Loïc Labrousse |
Examinateurs / Examinatrices : Roselyne Friedenberg, Gilberto Albertao, Christian Blanpied | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Lopez, Philippe Razin |
Mots clés
Résumé
Les systèmes turbiditiques et fluviatiles présentent des similitudes, notamment dans leur morphologie (incisions, chenaux), mais de nombreuses différences sont notables, en ce qui concerne l’architecture des dépôts, et l’évolution spatio-temporelle de ces deux systèmes, pourtant génétiquement liés. La comparaison de ces systèmes porte sur l’interaction des différents processus physiques impliqués dans la mise en place et dans le fonctionnement de ces systèmes, et sur les architectures des dépôts préservés. Les systèmes continentaux et marins profonds sont caractérisés d’abord par les processus physiques conduisant à l’érosion, au transport puis au dépôt des particules sédimentaires. Ces processus sont contrôlés par divers forçages locaux ou globaux, façonnant ainsi leurs morphologies qui évolue dans l’espace (le long du profil amont-aval), et dans le temps. Ces systèmes sont génétiquement liés et l’approche « source-to-sink » comprends l’ensemble des processus continentaux et marins qui contribuent à la production, au transport et au dépôt des sédiments. La compréhension de ces facteurs de contrôles est essentielle pour comprendre et prédire la sédimentation enregistrée dans les bassins à différentes échelles. L’ensemble de ces paramètres est responsable de l’organisation interne des réservoirs sableux, et la compréhension de ces différents paramètres vont permettre de contraindre les modèles numériques, dont l’objectif est, selon l’échelle considérée (bassin ou réservoir), de prédire la distribution des faciès sédimentaires (réservoirs, roches mères, couvertures), ou de minimiser les risques lors de l’exploitation d’un réservoir.