Thèse soutenue

Myogenèse et neurogenèse de novo lors du bourgeonnement de l’ascidie coloniale, Botryllus schlosseri

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Auteur / Autrice : Maria Mandela Prünster
Direction : Stefano Tiozzo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie du développement
Date : Soutenance le 28/09/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Complexité du vivant (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de biologie du développement de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Elisabeth Christians
Rapporteurs / Rapporteuses : Cristian Cañestro, Ute Rothbächer

Résumé

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Le but de mon projet était de décrire les molécules impliquées dans le développement asexué de l'ascidie coloniale Botryllus schlosseri et d'en déduire les mécanismes associés. Les ascidies appartiennent au sous embranchement des Tuniciers, groupe frère des Vertébrés. Elles sont les organismes les plus proches de l'humain capable de se reproduire de manière asexuée par bourgeonnement. Le travail a été réalisé sur l'ascidie coloniale Botryllus qui est composée de plusieurs individus (zoïde) réunis dans une tunique commune. Lors du développement asexué de Botryllus le zoïde peut sauter les stades embryonnaires et larvaires pour directement former un nouveau corps adulte incluant toute la musculature et le système nerveux en bourgeonnant. Dans le but d'étudier l'origine cellulaire et les mécanismes sous-jacents potentiels à la myogenèse non embryonnaire, j'ai suivi l'expression de ces gènes myogéniques lors du bourgeonnement de Botryllus et j'ai reconstruit la dynamique des précurseurs des muscles. Les orthologues de ces molécules ne sont pas exprimés seulement chez les ascidies mais également lors du développement du muscle cardio-pharyngé chez les Vertébrés et l'origine commune du cœur et des muscles pharyngés dans le champ cardio-pharyngé était déjà présente chez l'ancêtre commun des Tuniciers et des Vertébrés. En étudiant l'origine cellulaire lors de la neurogenèse j'ai pu observer que des gènes larvaires qui déterminent l'axe antérieur postérieur (AP) ont été cooptés dans une structure transitoire neuronale qui donne le ganglion cérébroïde. Ils divisent la structure en trois parties, évoquant ainsi de la tripartition de système nerveux des Vertébrés.