Thèse soutenue

Rôle du peptide amyloïde dans les maladies neurodégénératives

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Auteur / Autrice : Maud Combes
Direction : Jean MarianiNoelle Callizot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neuropharmacologie
Date : Soutenance le 11/12/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Adaptation biologique et vieillissement (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Bruno Cauli
Examinateurs / Examinatrices : Natalia Popa
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Vignes, Jean-Philippe Loeffler

Résumé

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Les maladies neurodégénératives touchent plus de 33 millions de personnes dans le monde. Elles sont caractérisées par la dégénérescence progressive des neurones et un dysfonctionnement dans le cerveau et/ou la moëlle épinière. Leurs mécanismes (perte des cellules neuronales, axonopathie, perte synaptique, inflammation, dysfonction immunitaire...) ont une incidence sur les fonctions moteurs et cognitives et peuvent générer une dépendance croissante des malades. Le traitement de la plupart des maladies neurodégénératives reste à l'heure actuelle essentiellement symptomatique ; s'il permet d'améliorer la qualité de vie des patients, il est le plus souvent sans effet sur l'évolution de la maladie. L’ensemble de nos résultats a permis de mettre en évidence des mécanismes physiopathologiques inédits de la maladie d’Alzheimer et la sclérose latérale amyotrophique, et d’imaginer de nouvelles pistes thérapeutiques. Nous avons étudié les effets toxiques des AβO, sur un modèle in vitro de neurones primaires ainsi que sur un modèle de coculture nerf muscle reproduisant des jonctions neuromusculaires, en nous concentrant sur leur cinétique de développement, puis sur leur mécanismes moléculaires et cellulaires. Nous avons pu avancer l’hypothèse d’un lien de causalité étroit entre le glutamate et les AβO aussi bien dans la maladie d’Alzheimer que dans la sclérose latérale amyotrophique. Il a été mis en évidence que des modèles de culture cellulaire permettaient de répondre à des questions ciblées, dans la mesure où ils reproduisent certains phénomènes neuropathologiques observés chez les malades.