Paria : le criminel et la normalisation de l’homme dans les œuvres de Strindberg, Hansson et Geijerstamt
Auteur / Autrice : | Gustaf Marcus |
Direction : | Sylvain Briens |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études germaniques |
Date : | Soutenance le 05/10/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université en cotutelle avec Université de Linköping (Suède) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Représentations et Identités. Espaces germanique, nordique et néerlandophone (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Mickaëlle Cedergren |
Examinateurs / Examinatrices : Martin Kylhammar, Jean-François Battail, Carin Franzén, Frédérique Toudoire-Surlapierre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude traite de la représentation du criminel et de la normalisation de l’homme dans les œuvres d’August Strindberg, Ola Hansson et Gustaf af Geijerstam. La question de l’identité et de la spécificité de l’homme criminel attira une attention considérable à la fin du 19ème siècle. Elle fut explorée dans des sciences prestigieuses qui employaient de nouvelles techniques photographiques et statistiques pour surveiller et définir les anormaux. Dans les œuvres littéraires examinées, le criminel représente un thème privilégié : à travers ce thème, des questions fondamentales concernant la déviance, le déclin et la dégénérescence pourraient être exprimées et discutées par les auteurs. Pourtant, le criminel reste une figure complexe qui à la fois était perçue comme un homme malade ou déviant qu’il faut normaliser et un homme supérieur qui exprime sa propre liberté et individualité. Ce processus ambiguë est décrit, avec un terme emprunté à Michel Foucault, comme une forme de « gouvernementalité », ou une élaboration continue d’un champ de liberté et individualité situées.