Thèse soutenue

La maison de Livie au Palatin. Une nouvelle étude topographique

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Auteur / Autrice : Valentina Torrisi
Direction : Gilles Sauron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théorie et pratique de l'archéologie
Date : Soutenance le 17/11/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université en cotutelle avec Università degli studi La Sapienza (Rome)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Rome et ses renaissances. Art, archéologie, littérature, philosophie (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Manuel Royo
Examinateurs / Examinatrices : Luisa Migliorati, Emmanuelle Rosso, Alessandra Ten, Alessandro D'Alessio

Résumé

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Cette thèse montre qu’il y a lieu de s’interroger sur l’extension et les différentes phases de construction de la première résidence augustéenne du Palatin et en particulier sur une partie de celle-ci: la maison de Livie. Actuellement, j'ai établi quatre phases de construction pour la Maison de Livie, la première peut être datée aux alentours de 70 av. J.-C. en raison des similitudes entre le type de ses murs et ceux des substructions du théâtre de Pompée, construit entre 61 et 55 av. J.-C. et aussi à cause d’une estampille de tuile trouvée dans la substruction du complexe sud-est, datée par Margareta Steinby autour de 79 av. J.-C en raison des vestiges souterrains, nous supposons, M.Gilles Sauron et moi même (article publié dans les Actes du colloque Neronia X), l'existence au premier étage, aujourd’hui disparu, d'un oecus corinthius du côté sud-est et d'une basilique du côté nord-ouest du bâtiment. Les trois autres phases relèvent de l’initiative d’Auguste, qui a acheté plusieurs maisons sur la colline de Palatin afin de construire un complexe résidentiel sur le modèle des palais hellénistiques. Les peintures de la Maison de Livie datées auparavant d'environ 30 av. J.-C. sont datées actuellement au tour de 40 avant J.-C. par Eugenio La Rocca qui a démontré que la maison avait été construite et décorée beaucoup plus tôt. Selon son hypothèse, la « rupture » stylistique entre la première phase et la deuxième phase du second style peut être attribuée à la présence de Cléopâtre à Rome entre 46 et 44 av. J.-C. La reine était très probablement accompagnée d'artistes travaillant pour elle dans les ateliers royaux d'Alexandrie. Il est donc probable que l'élite romaine aurait reproduit les styles et les goûts de César et de Cléopâtre.