Etude du lien entre la biosynthèse de la cellulose et le contrôle de l'intégrité de la paroi végétale
Auteur / Autrice : | Julien Renou |
Direction : | Samantha Vernhettes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie |
Date : | Soutenance le 31/10/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du végétal : du gène à l'écosystème (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Jean-Pierre Bourgin (Versailles ; 2010-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Marianne Delarue |
Examinateurs / Examinatrices : Samantha Vernhettes, Marianne Delarue, Stéphanie Robert, Richard Berthomé, Olivier Van Wuytswinkel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphanie Robert, Richard Berthomé |
Mots clés
Résumé
La paroi, qui est une structure dynamique entourant chaque cellule végétale, joue un rôle primordial dans le développement des plantes et la transduction de signaux en réponse à des changements environnementaux et à des attaques par des pathogènes. Un des composants majeurs de la paroi primaire est la cellulose qui y est enchevêtrée avec d’autres polysaccharides tels que les hémicelluloses et les pectines. L’objectif de la thèse était de comprendre comment la synthèse de cellulose est coordonnée avec l’assemblage et le remodelage de la paroi au cours de la croissance. Au cours de ces vingt dernières années, de nombreuses molécules inhibant la synthèse de la cellulose (CBI) ont été identifiées et représentent de très bons outils pour disséquer la biologie cellulaire du remodelage pariétale. Ces CBI présentent différentes structures ce qui suggère qu’il existe plusieurs cibles pour perturber la biosynthèse de la cellulose. En étudiant 5 d’entre eux et nous avons pu confirmer qu’ils provoquaient une disparition ou une immobilisation des complexes de cellulose synthase (CSC) à la membrane plasmique. Par contre la caractérisation d’un nouveau CBI, l’Hypostuntine, a permis de montrer qu’il agissait différemment des CBI déjà décrits. L’Hypostuntine inhibe la croissance sans changement détectable des CSC au niveau de la membrane plasmique suggérant que l’Hypostuntine ne cible pas directement le CSC. Des études en microscopie électronique à transmission des parois de plantules traitées à l’HS ont permis de montrer que l’Hypostuntine interfère au niveau du mécanisme cellulaire qui coordonne la biosynthèse de la cellulose et l’assemblage d’une paroi extensible. Pour distinguer le rôle de ces six CBI étudiés, des tests de résistance croisés, des analyses de la composition pariétale et de voies de signalisation ont également été étudiées. Les résultats montrent que toutes ces réponses dépendent entre autres de THESEUS1, un récepteur like kinase de la famille des Catharanthus roseus récepteur kinases CrRLK1L mais suggèrent aussi la présence d’autres acteurs spécifiques induits par chaque CBI.