Thèse soutenue

Simulation du rayonnement de l'entrée atmosphérique sur les planètes gazeuses géantes

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Auteur / Autrice : Christopher James
Direction : Christophe LauxRichard MorganDavid GildfindTimothy McIntyre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Thermique
Date : Soutenance le 20/09/2018
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE) en cotutelle avec University of Queensland
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences mécaniques et énergétiques, matériaux et géosciences (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : CentraleSupélec (2015-....)
Laboratoire : Laboratoire d'énergétique moléculaire et macroscopique, combustion (Gif-sur-Yvette, Essonne)
Jury : Président / Présidente : Mário António Prazeres Lino Da Silva
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Laux, Richard Morgan, David Gildfind, Timothy McIntyre, Arnaud Bultel, Denis Packan
Rapporteurs / Rapporteuses : Aaron Dufrene

Résumé

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L’exploration des quatre planètes géantes gazeuses, Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus, est importante pour comprendre l’évolution de notre système solaire et plus généralement de l’univers. Les sondes entrant dans l’atmosphère des géantes gazeuses ont des vitesses de 20 à 50 km/s, largement supérieures aux vitesses d’entrée atmosphérique sur les autres planètes du système solaire. Il s’agit d’un problème complexe car les conditions d’entrées sont brutales et les vitesses associées dépassent largement les capacités des installations d’essai au sol actuelles. Cette thèse examine la possibilité de simuler expérimentalement les conditions d’entrées proposées pour Uranus et Saturne à 22.3 et 26.9 km/s avec un tube d’expansion à piston libre. D’abord, la possibilité de simuler les conditions directement en recréant la vitesse d’entrée réelle a été étudiée. Il a été trouvé qu’il était possible de simuler l’entrée d’Uranus mais seulement avec de grandes incertitudes. Pour cette raison, il a été proposé d’utiliser une substitution du gaz d’essai établie, dans lequel soit le pourcentage d’hélium dans l’atmosphère H2/He est augmenté, soit l’hélium est remplacé par du néon, un gaz noble plus lourd. Cela permet de simuler uniquement les conditions postchoc des entrées. Théoriquement, il a été constaté que ces substitutions permettaient de simuler l’entrée Uranus ou Saturne, ce qui a été confirmé expérimentalement à l’aide d’hélium. Notant l’intérêt actuel d’envoyer des sondes d’entrée atmosphérique vers ces deux planètes, cette étude a démontré que les capacités expérimentales requises sont disponibles pour la réalisation d’expériences simulées avec les modèles d’essais.