Thèse soutenue

Hypercubes Latins maximin pour l’echantillonage de systèmes complexes

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Auteur / Autrice : Kaourintin Le guiban
Direction : Joanna TomasikArpad RimmelMarc-Antoine Weisser
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 24/01/2018
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : CentraleSupélec (2015-....)
Laboratoire : Laboratoire de recherche en informatique (Orsay, Essonne ; 1998-2020)
Jury : Président / Présidente : Cristina Bazgan
Examinateurs / Examinatrices : Yannis Manoussakis
Rapporteurs / Rapporteuses : Jarosław Byrka, Tristan Cazenave

Résumé

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Un hypercube latin (LHD) maximin est un ensemble de points contenus dans un hypercube tel que les points ne partagent de coordonnées sur aucune dimension et tel que la distance minimale entre deux points est maximale. Les LHDs maximin sont particulièrement utilisés pour la construction de métamodèles en raison de leurs bonnes propriétés pour l’échantillonnage. Comme la plus grande partie des travaux concernant les LHD se sont concentrés sur leur construction par des algorithmes heuristiques, nous avons décidé de produire une étude détaillée du problème, et en particulier de sa complexité et de son approximabilité en plus des algorithmes heuristiques permettant de le résoudre en pratique.Nous avons généralisé le problème de construction d’un LHD maximin en définissant le problème de compléter un LHD entamé en respectant la contrainte maximin. Le sous-problème dans lequel le LHD partiel est vide correspond au problème de construction de LHD classique. Nous avons étudié la complexité du problème de complétion et avons prouvé qu’il est NP-complet dans de nombreux cas. N’ayant pas déterminé la complexité du sous-problème, nous avons cherché des garanties de performances pour les algorithmes résolvant les deux problèmes.D’un côté, nous avons prouvé que le problème de complétion n’est approximable pour aucune norme en dimensions k ≥ 3. Nous avons également prouvé un résultat d’inapproximabilité plus faible pour la norme L1 en dimension k = 2. D’un autre côté, nous avons proposé un algorithme d’approximation pour le problème de construction, et avons calculé le rapport d’approximation grâce à deux bornes supérieures que nous avons établies. En plus de l’aspect théorique de cette étude, nous avons travaillé sur les algorithmes heuristiques, et en particulier sur la méta-heuristique du recuit simulé. Nous avons proposé une nouvelle fonction d’évaluation pour le problème de construction et de nouvelles mutations pour les deux problèmes, permettant d’améliorer les résultats rapportés dans la littérature.