Thèse soutenue

Modélisation de clusters stables contenant des métaux de transition du groupe 11

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Auteur / Autrice : Franck Gam
Direction : Jean-Yves SaillardRamiro Arratia-Pérez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 30/10/2018
Etablissement(s) : Rennes 1 en cotutelle avec Universidad Andrés Bello (Santiago)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans)
Partenaire(s) de recherche : ComuE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Institut des Sciences Chimiques de Rennes - ISCR

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les travaux décrits dans ce mémoire portent sur le calcul de la structure électronique de clusters homo- ou hétéro-nucléaires de métaux du groupe 11, afin d’en interpréter leur stabilité, leur structure et éventuellement leurs propriétés. Nous nous sommes tout d’abord intéressés au fait que, contrairement à leurs homologues de l’or et de l’argent, les superatomes de cuivre sont très rares. Nos calculs montrent que ces derniers sont plus stables que les superatomes d’argent. Néanmoins, les méthodes de synthèse de superatomes par réduction de complexes de Cu(I) par le borohydrure conduisent préférentiellement à la formation de polyhydrures de Cu(I) en raison de leur grande stabilité. Nous nous sommes de plus intéressés à la stabilité de clusters contenant un cœur tétraédrique M16, analogue à celui contenu dans le cluster emblématique [Au₂₀]. Notre étude des clusters organométalliques à 20 électrons. [M₁₆Ni₂₄(CO)₄₀]⁴⁻ (M = groupe 11) indiquent que les quatre entités périphériques Ni₆(CO)₁₀ font partie intégrante du superatome, suggérant que [M₁₆]⁴⁻ n’est pas viable. Des calculs sur plusieurs séries de systèmes homo- ou hétéro-nucléaires nus proposent de contourner cet écueil soit en réduisant le nombre d’électrons à 18, soit en incorporant un élément encapsulé au centre de l’entité tétraédrique. Dans une autre étude, nous avons exploré la possibilité de dopage du cluster icosaèdrique à 18 électrons [WAu₁₂] par des atomes de platine (donneurs de 0 électron), soit [WAu₁₂Pdₓ] (x = 1-4). Le calcul indique que certains isomères sont viables et présentent un large spectre d’absorption UV-vis leur conférant des applications potentielles. Enfin, nous avons étudié la structure électronique de clusters organométalliques apparemment très déficitaires en électrons, [Cu₃Zn₄Cp*5] et [Cu₂Zn₅Cp*₅]⁺ et montré que ce déficit n’est aussi important qu’il n’apparaît.