Spectrométrie laser de très haute compacité pour la mesure sous ballons de CH4, CO2 dans la troposphère et la stratosphère.
Auteur / Autrice : | Zineb Miftah El Khair |
Direction : | Georges Durry, Lilian Joly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | CPI - Chimie et Physique de l’Ingénieur |
Date : | Soutenance le 16/11/2018 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques Physique Sciences du Numérique et de l'Ingénieur (Reims ; 2018-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe de Spectrométrie Moléculaire et Atmosphérique (GSMA) - UMR CNRS 7331 (Reims, Marne) |
Equipe de recherche : Equipe Aéronomie-GSMA | |
Jury : | Président / Présidente : Johannes Orphal |
Examinateurs / Examinatrices : Aurélien Bruyant | |
Rapporteur / Rapporteuse : Weidong Chen |
Résumé
Au départ, j’ai développé un code d’inversion en se basant sur l’exemple donné au laboratoire. Ensuite, j’ai eu l’opportunité de l’appliquer en participant à la campagne de mesure in situ StratoScience 2015 au Canada. Durant cette campagne, on a aussi réalisé quelques comparaisons de l’Amulse avec d’autres instruments de mesure de CH4 et CO2 (PicoSDLA, Picarro, AirCore). Ce fut une expérience très enrichissante ainsi qu’un premier test pour l’Amulse. A partir des résultats de ce premier vol, on constate qu’il y a encore des améliorations à apporter, que ce soit au niveau instrumental qu’au niveau d’inversion. Sur le plan instrumental, on fait quelques interventions au niveau de l’intelligence de l’instrument (acquisition et stockage) et son optique, d’une part, d’autre part le code d’inversion a besoin de certaines modifications qui englobent la ligne de base et la détermination de la raie spectrale. Pour ce fait, j’essaye d’appliquer plusieurs méthodes pour obtenir un bon fit et par conséquent une bonne concentration. Concernant les travaux en cours, j’essaye toujours d’améliorer mon code d’inversion pour avoir un meilleur profil vertical, qui va être utilisé par la suite dans ma publication sur la mesure du méthane. Dans le cadre de la rédaction de la publication, j’ai fait une première calibration au laboratoire du senseur laser Amulse CH4 en attendant la deuxième. En outre, je développe un autre code d’inversion pour le projet Strateole 2 qui va durer 2 mois. J’interviens aussi au niveau de l’inversion des données de la calibration du nouveau senseur laser bi gaz APOGEE (CH4 et CO2), qui est prévue pour le mois de juin à Toulouse. Dernièrement, j’ai participé au congrès EGU à Vienne et dans un avenir proche, je vais participer à la campagne de Kiruna avec PicoSDLA, Amulse et APOGEE.