Thèse soutenue

Inférence et modélisation de réseaux biologiques par la physique statistique : des attracteurs neuronaux au paysage de fitness des protéines

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Auteur / Autrice : Lorenzo Posani
Direction : Simona CoccoRémi Monasson
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 07/12/2018
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique en Île-de-France (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique statistique de l'École normale supérieure (Paris)
établissement opérateur d'inscription : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Kathryn J. Jeffery
Examinateurs / Examinatrices : Simona Cocco, Rémi Monasson, Kathryn J. Jeffery, Matteo Marsili, Andrea Pagnani, Gianluigi Mongillo
Rapporteurs / Rapporteuses : Matteo Marsili, Andrea Pagnani

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'avènement récent des procédures expérimentales à haut débit a ouvert une nouvelle ère pour l'étude quantitative des systèmes biologiques. De nos jours, les enregistrements d'électrophysiologie et l'imagerie du calcium permettent l'enregistrement simultané in vivo de centaines à des milliers de neurones. Parallèlement, grâce à des procédures de séquençage automatisées, les bibliothèques de protéines fonctionnelles connues ont été étendues de milliers à des millions en quelques années seulement. L'abondance actuelle de données biologiques ouvre une nouvelle série de défis aux théoriciens. Des méthodes d’analyse précises et transparentes sont nécessaires pour traiter cette quantité massive de données brutes en observables significatifs. Parallèlement, l'observation simultanée d'un grand nombre d'unités en interaction permet de développer et de valider des modèles théoriques visant à la compréhension mécanistique du comportement collectif des systèmes biologiques. Dans ce manuscrit, nous proposons une approche de ces défis basée sur des méthodes et des modèles issus de la physique statistique, en développent et appliquant ces méthodes au problèmes issu de la neuroscience et de la bio-informatique : l’étude de la mémoire spatiale dans le réseau hippocampique, et la reconstruction du paysage adaptatif local d'une protéine.