Sur les Coûts et Externalités de l'Intermédiation
Auteur / Autrice : | Mario Milone |
Direction : | Gilles Chemla |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 03/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris) - Dauphine Recherches en Management / DRM |
établissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Denis Emmanuel Gromb |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Emmanuel Gromb, Kathy Yuan, Jérôme Dugast, Christopher Hennessy | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Emmanuel Gromb, Kathy Yuan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse vise à déterminer et estimer les coûts de l’intermédiation et les externalités qu'elle génère. L'avènement du big data et de l'IA remodèle l'intermédiation financière. Ses bénéfices en termes de vitesse et coûts sont visibles, mais son impact reste encore mal compris. Je montre que ces technologies peuvent accroître les frictions financières ainsi qu'augmenter les coûts de l'intermédiation financière. La crise financière de 2008 a révélé l'importance des problèmes de liquidité. Je fournis un cadre d'analyse théorique pour comprendre les conséquences des régulations bancaires sur les problèmes de liquidité des banques. Il révèle un nouveau compromis entre les exigences en matière de fonds propres et de liquidités. Enfin, les coûts et externalités de l'intermédiation sont étudiées dans le contexte du commerce international. Pour des raisons géographiques, certains pays sont dépendants du fait que leur biens transitent par des pays intermédiaires. Cette friction est analysée théoriquement et estimée empiriquement. Les pays qui semblent ne pas être affectés (tel que le Royaume Uni) souffrent des effets de distorsion des prix engendrés par ce problème.