Thèse soutenue

Les premiers pas de la raison chez Hegel

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Auteur / Autrice : Mariana D' Acri Soares
Direction : Jean-François Kervégan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 29/06/2018
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Philosophie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne (Paris ; 2002-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Büttgen
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Kervégan, Myriam Bienenstock
Rapporteurs / Rapporteuses : Inacio Helfer

Résumé

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L'objectif de la présente recherche est de suivre le chemin parcours par Hegel dans l'élaboration de sa conception de la raison dans certains de ses premiers écrits. Dans le premier moment, nous analyserons les textes de l'époque de Stuttgart (1785 - 1788) jusqu'à l'année 1800. Nous montrerons que Hegel a toujours conçu la raison différemment de l'entendement et que sa conception de la raison correspond à son idéal de l'unité, l'unité de l'universel et de l'individualité, son idéal de jeunesse. Notre étude va conduire à une compréhension de cet idéal comme un idéal esthético­politique. Ensuite, nous étudierons deux textes écrits pendant le début de son séjour à Iéna - La différence des systèmes philosophiques de Fichte et Schelling et Foi et savoir. Le but est maintenant de montrer comment Hegel commence l'élaboration de sa philosophie spéculative en tant que l'autoproduction et l'auto-reconnaissance de la raison. Et nous montrerons aussi qu'en même temps que Hegel critique la philosophie kantienne il lui est très reconnaissant. Dans le dernier moment, la recherche présente la conception de la raison dans la Phénoménologie de l'esprit. Nous suivrons donc le parcours de la « raison active » dans sa quête du bonheur, du juste en tant que réalisation effective de l'unité de l'universel et de l'individualité et voyons apparaître son caractère intersubjectif. Notre but central est de montrer que, malgré l'ultérieur développement de sa pensée, la conception de la raison se maintient en tant qu'un idéal de l'unification.