L'abbatiale Sainte-Foy de Conques (XIe - XIIe siècles)
Auteur / Autrice : | Lei Huang |
Direction : | Florence Journot, Quitterie Cazes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 20/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Boissavit-Camus |
Examinateurs / Examinatrices : Florence Journot, Quitterie Cazes, Christian Gensbeitel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Géraldine Mallet, Manuel Castiñeiras |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’étude archéologique du bâti de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques, essentiellement centrée sur les pierres d’appareil, a pour double objectif de mettre en avant, autant que possible, des indices matériels susceptibles d’éclairer la marche des travaux ainsi que d’appréhender les dimensions technique et économique et, plus généralement, l’organisation de ce grand chantier roman. Le croisement des données archéologiques, telles que les discontinuités des maçonneries et la distribution des matériaux, des techniques de taille, des marques lapidaires et des trous de boulin, permet de proposer un phasage de la construction, qui fournit, par la suite, un cadre chronologique indépendant et efficace pour l’étude de la sculpture de l’abbatiale. Ainsi l’évolution interne de la sculpture est-elle retracée, par l’intermédiaire d’une approche stylistique globale. Les modalités des transferts artistiques entre Conques, Compostelle et l’Auvergne sont également mieux définies, ce qui invite à reconsidérer la chronologie des églises romanes d’Auvergne,d’autant que certains chantiers auvergnats et celui de Conques se situent dans la même géographie technique durant la deuxième moitié du XIe siècle.