L'école d'économie rurale vétérinaire d'Alfort 1766-1813 : une histoire politique et républicaine avec l’animal domestique
Auteur / Autrice : | Malik Mellah |
Direction : | Pierre Serna |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 20/01/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Equipe d'accueil Modernités et révolutions (Paris ; 2006-2013) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Degueurce |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Serna, Jean-Luc Chappey | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Richard, James Livesey |
Résumé
Quel sens faut-il donner à la création le 29 brumaire an III d’Écoles d’économie rurale vétérinaire en remplacement des écoles vétérinaires héritées de l’Ancien Régime ? L’historiographie n’a jamais vraiment relevé ce qu’implique l’affirmation de l’économie rurale vétérinaire. Notre thèse est construite sur l’idée que la République directoriale correspond aussi à la formulation d’une des avancées fondatrices de nos sociétés démocratiques contemporaines : la volonté d’établir un projet politique qui intègre la pensée d’une écologie politique. Ce projet, c’est l’économie rurale républicaine. C’est cette proposition qui investit l’École d’Alfort dès les années 1780 avec l’entrée de grands savants tels que Vicq d’Azyr, Fourcroy ou Daubenton. La proclamation de la République correspond ensuite à un moment d’affirmation de cette proposition scientifique de l’économie rurale vétérinaire. Après le coup d’État de Brumaire, on assiste à mise en ordre impériale qui implique l’abandon de l’économie rurale républicaine.