Thèse soutenue

Essais sur la théorie macroéconomique

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Auteur / Autrice : Elliot Aurissergues
Direction : Bertrand WigniolleFlorin Ovidiu Bilbiie
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 28/09/2018
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Paris-Jourdan Sciences Économiques (2005-....)
Laboratoire : Paris-Jourdan Sciences Économiques (2005-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Bernard Chatelain
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Wigniolle, Florin Ovidiu Bilbiie, Julien Matheron, Roger Guesnerie
Rapporteurs / Rapporteuses : Gerhard Sorger, Édouard Challe

Résumé

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Cette thèse est composée de trois chapitres indépendants. Le premier chapitre concerne la formation des anticipations. Je montre que les agents sont susceptibles d’utiliser un modèle mal spécifié plutôt que le "vrai" modèle de l’économie. Je considère une économie simple avec deux types d’agents. Les agents rationnels apprennent la solution à anticipation rationnelle tandis que les agents "cohérents" utilisent un modèle autorégressif. Je montre qu’un équilibre de long terme dans lequel les agents cohérents sont dominants existe. Des simulations montrent que l’économie peut converger vers cet équilibre. Le deuxième chapitre concerne le choix intertemporel. Je considère un modèle dans lequel la richesse entre dans l’utilité. J’étudie le cas non-séparable, séparant ainsi l’effet revenu sur l’offre de travail de l’effet de substitution intertemporelle. Je déduis des implications pour la politique économique, puis, j’estime les deux paramètre introduits par cette spécification de l’utilité. Je trouve des valeurs positives et élevées pour les deux. Le troisième chapitre présente un modèle d’investissement en présence de sélection adverse. Ma contribution est de fournir une solution simple, facile à intégrer dans un modèle macroéconomique. Les emprunteurs différent par le risque de leur projet d’investissement comme dans Stiglitz et Weiss (1981). Ils signalent le risque de leur projet en empruntant une fraction des bénéfices mis en réserve. J’obtiens une solution analytique pour la contrainte d’incitation. Je l’intègre dans un modèle dynamique et déduis certaines implications.