Thèse soutenue

La protection internationale des droits de l'homme en Afrique de l'Ouest : le cas de la femme en Côte d'Ivoire et au Mali

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Auteur / Autrice : Aman Ange Adou
Direction : Joëlle Le Morzellec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit mention droit public
Date : Soutenance le 11/06/2018
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de droit (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur de soutenance : Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Doumbé-Billé
Examinateurs / Examinatrices : Joëlle Le Morzellec, Stéphane Doumbé-Billé, Djedjro Francisco Meledje, Frédéric Ramel, Geneviève Iacono
Rapporteurs / Rapporteuses : Djedjro Francisco Meledje, Frédéric Ramel

Résumé

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D’une manière générale, les droits de l’Homme sont reconnus dans toutes les cultures au nom de la dignité que l’on attribue à l’être humain en tant que tel. L’Afrique reconnait des prérogatives à l’homme pour lui préserver sa fierté et un profond respect à la femme dans sa fonction domestique. Au-delà de cette sphère ménagère la femme a du mal à obtenir plus de droits. La prise de conscience des chefs d’États et de gouvernements en la matière a donné naissance à un instrument régional de garantie des droits aux femmes sur le continent. Notre étude a pour but le développement de la théorie et de la pratique des droits de la femme en Afrique de l’ouest afin que son affermissement progressif contribue à faire évoluer la garantie du droit international en Afrique, et que cette évolution se produise sur la base de l’objectif selon laquelle la femme devrait posséder des droits propres opposables à l’État. Notre but dans cette étude est de démontrer que les femmes africaines sont également sujettes à cette inégalité homme-femme mais que des progrès pour y remédier ont été amorcés. Nous mettons aussi en évidence les domaines où la femme et l’homme ne sont pas protégés de la même manière tant au niveau de la législation qu’au niveau de la pratique culturelle en Côte d’Ivoire et au Mali où les violations des droits de la femme sont principalement favorisées par le déficit législatif en matière de droits des femmes qui prévaut également dans de nombreux pays africains en demeurant particulièrement préjudiciable aux femmes.